Le Jasper One Eleven fait son entrée sur la scène artistique d’Edmonton

En tant que société immobilière de premier plan, nous avons plusieurs occasions uniques de contribuer aux collectivités dans lesquelles nous exerçons des activités. Dans plusieurs cas, nos immeubles peuvent faire office de toiles prêtes à être peintes. Les partenariats avec des artistes locaux nous donnent l’occasion de soutenir leur travail tout en embellissant nos espaces, et c’est exactement ce que nous avons fait au Jasper One Eleven.

Géré par notre équipe des services résidentiels, le Jasper One Eleven est un immeuble locatif de 20 étages situé au cœur du centre-ville d’Edmonton.

En 2015, la Ville d’Edmonton a lancé un projet de revitalisation du centre-ville. La revitalisation de Jasper One Eleven a été approuvée à condition que CIGWL contribue à la collectivité en investissant dans l’art public.

Notre équipe a vu l’occasion de faire peindre une fresque sur la façade ouest de l’immeuble, et notre consultant, Next Architecture, a lancé un appel de candidatures auprès de la Alberta Art Society pour la soumission de propositions de concepts de la part de la communauté artistique.

« Nous avons demandé aux artistes d’intégrer harmonieusement à leur concept les valeurs de notre entreprise, des éléments de l’Alberta et la durabilité environnementale », indique Darcy Foster, directeur de projet principal. « Nous avons choisi l’artiste local Grady Wallace parce que nous estimions que sa vision correspondait le mieux à ce que nous recherchions. »

Artiste autodidacte de la peinture en aérosol, Grady Wallace se spécialiste dans l’art du pochoir dans une grande variété de tailles et de matériaux. Il trouve son inspiration dans la faune, les textures urbaines, la culture de la rue et la culture populaire.

Comme beaucoup de choses, la COVID-19 a malheureusement retardé ce projet de trois ans. Les travaux ont cependant débuté en mai 2023 et devraient être terminés d’ici la fin de juillet.

Lorsqu’elle sera achevée, cette peinture murale sera la plus grande à Edmonton et la plus grande au pochoir jamais réalisée par un Canadien. 

Vous trouverez ci-dessous une description de l’œuvre par l’artiste lui-même ainsi qu’une interprétation de celle-ci. Le projet a récemment fait l’objet d’un reportage au bulletin de nouvelles de CTV que vous pouvez visionner ici. Nous avons bien hâte de voir le résultat final.


Intitulée « Naturally Free », la peinture murale est un symbole de la diversité d’Edmonton et du fait que nous avons tous besoin les uns des autres pour réussir. L’ours représente le courage; il est le protecteur et le guérisseur. Cela représente la guérison qui s’est produite à Edmonton depuis le postcolonialisme et la nécessité de protéger notre diversité. Les roses sauvages représentent le raffinement et la façon dont nous continuerons à améliorer notre collectivité et notre savoir. Le bison dans les plaines de l’Alberta symbolise l’unité, la force et l’endurance des habitants d’Edmonton. L’aigle évoque la liberté et l’importance de l’honnêteté et des principes de vérité. Quant au pin tordu, il représente la croissance de la collectivité au fil du temps et la manière dont nous nous sommes efforcés de surmonter les difficultés du passé. Enfin, les nuages dans le ciel intégrant un loup représentent la créativité et l’imagination. 

Cette peinture murale a été conçue non seulement pour symboliser les erreurs du passé et les reconnaître, mais aussi pour montrer la croissance continue de notre société vers un avenir plus diversifié et plus uni. Une autre raison pour laquelle j’ai voulu que cette fresque intègre la nature et les animaux est que ces dernières années ont été moroses et que cette fresque donnera, je l’espère, un sentiment d’évasion dans la nature au cœur du centre-ville. L’œuvre s’étendra sur les 20 étages de l’immeuble en utilisant des pochoirs, des pistolets à peinture et de la peinture en aérosol. De grands blocs de couleur permettront de couvrir le mur au maximum tout en conservant une partie de la façade en béton existante. Je voulais que la fresque entre par le ciel et sorte par l’eau pour donner au mur une impression de flux naturel plutôt qu’une impression de rigidité.